mardi 24 septembre 2013

Suspiro limeño


Le suspiro limeño est un dessert originaire d’Amérique latine, et on le trouve aussi sous le nom suspiro de limeña – « le soupir d’une habitante de Lima ». Il porte ce nom parce qu’il est si bon qu’on en soupire… quelle promesse…

Promesse tenue, je vous assure ! De quoi s’agit-il ? D’une coupe au fond de laquelle repose une couche de dulce de leche, avec une couche de meringue à l’italienne par-dessus…

Pour régaler 8 personnes, il  vous faudra :

250g de dulce de leche (soit déjà prêt, soit fait maison comme suit : mettez des boîtes de lait concentré sucré fermées dans une casserole d’eau bouillante et laissez bouillonner pendant deux à trois heures, en veillant régulièrement à ce que les boîtes soient toujours recouvertes d’eau).

4 œufs

125gr de sucre

125ml de porto

1 écorce de citron (facultatif)

 

Dans un poêlon, porter le dulce de leche à ébullition, à feu moyen et en remuant régulièrement. Dès les premiers bouillons, retirer du feu et incorporer les 4 jaunes d’œufs. Répartir dans 8 coupes ou verrines.


 
Préparer ensuite le sirop en faisant fondre le sucre dans le porto (j’y ajoute une écorce de citron, mais c’est totalement facultatif). Laisser frémir quelques minutes, jusqu’à épaississement du mélange.

Battre les blancs d’œufs en neige ferme, puis ajouter progressivement le sirop encore tiède. Battre encore deux ou trois minutes.
 
Quand la meringue est prête, la répartir dans les 8 verrines. Garder au réfrigérateur jusqu’au moment de servir, moment auquel on saupoudrera de la cannelle sur la meringue.
 
 

Bon appétit !    

vendredi 12 juillet 2013

Crab cakes, comme dans le Maryland...

Mise en garde : cette recette est totalement addictive !

Lors de la visite chez Petrossian, les pinces de king crab sous vide dans le comptoir m’avaient tout de suite tapé dans l’œil, et j’ai su tout de suite que je ne repartirais pas sans… Une fois le précieux dans mon frigo, je me suis demandé ce que j’allais bien pouvoir en faire. Les déguster nature avec une bonne mayonnaise maison ? J’aurais pu… En salade thaï, en rouleaux de printemps, voire en nem ? Autant de possibilités alléchantes. Puis je me suis dit que je n’avais jamais mangé de crab cakes et que j’avais toujours voulu en goûter. Après quelques recherches j’ai compilé les recettes que je trouvais les plus appétissantes et voici ce que ça donne :

Ingrédients pour 6 crab cakes :
4 pinces de king crab
4 crackers nature Lu
1 œuf
1 càs de farine
2 càs de mayonnaise
1 càc de moutarde à l’ancienne
Quelques goûtes de Worcerstershire sauce
Le jus d’1/2 citron
3 jeunes oignons finement émincés
1 càs de coriandre hachée

Commencez par réduire les crackers en poudre à la main, dans un grand bol. Ajoutez ensuite le reste des ingrédients, sauf le crabe. Mélangez bien. Décortiquez la chair du crabe et veillez à ce qu’il ne reste aucun morceau de cartilage, c’est franchement désagréable sous la dent. Ajoutez la chair émiettée dans le bol (ne l’émiettez pas trop finement) et mélangez bien. Faites chauffer une poêle contenant de l’huile au goût neutre (j’ai utilisé de l’huile de tournesol), et une fois l’huile bien chaude, à l’aide de deux cuillers à soupe, prélevez la pâte et versez-la une cuillerée à la fois dans la poêle afin de former des petits tas que vous aplatirez légèrement à l’aide du dos de la cuiller.  Faites frire quelques minutes de chaque côté jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés. Disposez-les sur du papier absorbant pour enlever le surplus d’huile, puis dégustez sans tarder. Je les ai accompagnés d’une mayonnaise au citron, à la menthe et au basilic (je vous avoue que j’ai utilisé une mayo allégée à laquelle j’ai ajouté le citron, la menthe, le basilic, du poivre et du sel… Et c’était fort bon !).

Bon appétit !



vendredi 28 juin 2013

Un moment d'exception...


Ce mardi 25 juin, c’est sur l’initiative de mon acolyte Salima Tiamani (http://partsdeplaisir.blogspot.be/) et  en compagnie de quatre autres  joyeux blogueurs foodies comme moi-même que je me suis rendue à la boutique Petrossian à Uccle, ouverte il y a cinq semaines (http://www.petrossian.fr/magazine/petrossian-bruxelles-boutique/#.Uc1QP3eGnTo). Voilà qui présentait l’occasion parfaite de faire sortir la fée de sa longue hibernation…

La devanture bleu pâle, tout d’abord, pique la curiosité. A l’intérieur, une déco tout en sobriété et  raffinement où tout invite à la gourmandise. Le regard est attiré partout et l’envie de goûter chaque produit se fait sentir… C’est là qu’intervient notre hôte, Dimitri, le gérant de la boutique, qui nous accueille chaleureusement.

Il maîtrise son sujet et nous explique tout (ou presque) ce qu’il y a à savoir sur le caviar (les esturgeons, la récolte, le calibrage, l’affinage, etc.). Puis, non sans générosité, nous passons à la dégustation… Une première cuillerée d’Ossetra tradition (Bulgarie) puis une seconde d’Alverta impérial (Amérique du Nord)…  J’ai personnellement préféré le premier, que j’ai trouvé plus fin, plus subtil et moins iodé. Toutefois, une évidence m’a frappée, et c’est que déguster du caviar est extrêmement sensuel. D’abord, la cuiller en nacre (afin de ne pas altérer le goût… Ne sortez surtout pas l’argenterie ! Vos cuillers en inox de chez Ikea feront parfaitement l’affaire… Sinon ils en font en or chez Petrossian…). Ensuite, ces petits grains que l’on dépose délicatement en bouche et que l’on fait éclater sur son palais pour en révéler toutes les saveurs… C’est exquis !

La dégustation du caviar terminée, les six fins gourmets que nous sommes sont intrigués par d’autres produits. Nous poursuivons donc la dégustation avec la fleur de caviar, du caviar séché, présenté dans un moulin, qui s’utilise en condiment comme de la fleur de sel. Ici, sur du cœur de saumon fumé, mais il peut aussi s’utiliser tout simplement sur des pâtes, en salade ou dans un risotto.

Nous goûtons ensuite le cœur de saumon fumé à l’aneth (divin) puis le caviar cube – du caviar pressé et conditionné en cubes (à servir tempéré à l’apéritif par exemple sur une rondelle de concombre ou de pomme de terre). Notre hôte nous montre également le Papierusse, une feuille de caviar pressé, qui ressemble à une feuille de nori. On peut en effet s’en servir pour faire des sushi ou à déposer simplement sur une pomme de terre cuite au four avec de la crème aigre. Nous terminons la dégustation par le tarama (à base d’œufs de cabillaud fumés et de crème), tartiné sur des toasts au seigle parfaitement croustillants… Un pur délice.

Bref, nous avons passé là un moment privilégié et rare, une expérience inoubliable. Si l’envie de faire une folie vous prend, ou simplement pour (se) faire plaisir, filez donc dans cette boutique à la devanture bleu pâle et laissez-vous tenter (sans vous ruiner bien évidemment…)!

Vivement les fêtes !  

mercredi 29 février 2012

Un poulet rôti bien accompagné

Mise en situation: c'est dimanche soir, on a faim, mais pas particulièrement envie de passer des heures dans la cuisine, on est plutôt d'humeur à lézarder sur le canapé et à faire corps avec lui… Résistez à l'appel du livreur de pizza ou du traiteur chinois! En consultant le site de Jamie Oliver, j'ai trouvé une recette dont je me suis largement inspirée (Perfect roast chicken). Voici donc une recette savoureuse simplissime et rapide qui vous permettra de flemmarder tranquillement pendant la cuisson!

Le principe? Tout disposer dans un plat et attendre que la magie opère…

Pour profiter de votre dimanche soir en toute quiétude, il vous faudra:

Un poulet
4 grosses carottes
1 gros oignon
2 citrons non traités, dont un percé de toutes parts à l'aide d'une pointe de couteau
Huile d'olive, romarin, thym, fleur de sel, poivre

Pelez les carottes et détaillez-les en tranches épaisses. Faites pareil avec l'oignon. Disposez-les dans un grand plat, versez un peu d'huile d'olive par-dessus, et assaisonnez selon vos goûts avec le sel, le poivre et les herbes. Poussez les légumes vers les bords du plat, pour faire de la place au personnage principal: le poulet, que vous aurez pris soin d'assaisonner généreusement avec de la fleur de sel et du poivre et dans lequel vous aurez introduit le citron percé. Déposez le poulet dans le plat au milieu des légumes. Couper le deuxième citron en 4 et disposez les quartiers aux quatre coins du plat. Enfournez pour 1 heure à 200°C (j'aime le poulet rôti archi cuit... n'hésitez pas à adapter la cuisson si vos goûts diffèrent des miens!) et n'oubliez pas d'arroser votre poulet de temps en temps. Le citron va rendre son jus progressivement et va finir par caraméliser les carottes et les oignons. Attention, le résultat est, forcément, quelque peu acidulé, les personnes qui y sont sensibles peuvent ajouter un peu de miel aux légumes en fin de cuisson.



Bon appétit!



jeudi 23 février 2012

Sablés chorizo-feta

Ca n'aura échappé à personne, la semaine passée, c'était la St Valentin. Ma recette n'a pas grand-chose à voir avec la fête des amoureux si ce n'est que je l'ai réalisée ce jour-là. Mon cher époux est rentré à la maison avec une bouteille de cava, et nous n'avions rien à grignoter pour l'accompagner. J'ai donc sauté sur mon livre "Fait maison – apéros" (Editions Hachette-Cuisine - encore merci à ma collègue préférée de me l'avoir offert…) pour y trouver une recette simple et rapide à caser entre la préparation du dîner et le bain-biberon-dodo du petiot.

J'y ai trouvé cette recette de biscuits apéritifs (qui sont à l'origine faits avec du chorizo, du comté et des olives noires). Ce qui est bien avec cette recette, c'est que la base est archi-simple et ultra-rapide et qu'on peut l'agrémenter et l'adapter au gré de ses humeurs, de ses envies ou du contenu de son frigo! J'ai pensé par exemple à cheddar-bacon, chèvre-pignons-tomates séchées, jambon de pays-comté, au roquefort avec une pointe de sirop de Liège dessus, thon-olives-romarin, lardons-reblochon, pesto-parmesan…

Pour un apéro réussi, il vous faudra:

100g de farine
50g de beurre
1 pincée de sel
2 cuillères à soupe d'eau
30g de feta
30g de chorizo

Versez la farine dans un saladier, ajoutez la pincée de sel et le beurre coupé en cubes. Travaillez du bout des doigts comme pour un crumble puis ajoutez les deux cuillères à soupe d'eau et continuez à pétrir un peu jusqu'à l'obtention d'une boule de pâte. Ajoutez le chorizo coupé finement et la feta émiettée. Mélangez bien, toujours à la main, puis formez un boudin une fois tous les ingrédients bien amalgamés. Réservez une heure au frigo (pendant que le cava refroidit, que le petiot prend son bain puis son bibi et que vous entamez la préparation du dîner). L'heure écoulée, sortez la pâte du réfrigérateur et coupez des tranches pas trop fines ni trop épaisses (allez, on va dire un peu moins d'1/2 cm). Disposez les biscuits sur une plaque allant au four et faites cuire une quinzaine de minutes à 180°C.



Dégustez encore tiède avec un bon verre de bulles… Bon appétit!



mercredi 22 février 2012

Authentic chocolate chip cookies

Qui n'a jamais eu l'irrépressible envie de croquer dans un véritable cookie aux pépites de chocolat, légèrement croustillant sur les bords, moelleux à cœur…

Moi ça m'arrive encore assez souvent, et jusqu'il y a peu, j'étais presque toujours déçue! Ceux que je faisais moi-même n'étaient jamais totalement réussis, idem pour la pâte qu'on achète toute faite au rayon frais du supermarché… Et ne mentionnons même pas ceux qui s'achètent en paquets au rayon biscuits, ceux-là ne sont pas dignes de s'appeler "cookies"! Bref, il leur manquait toujours un petit quelque chose.

Jusqu'au moment où ma belle-mère m'a envoyé sa recette, qu'elle réalisait souvent pour ses enfants (dont mon cher et tendre, donc) quand ils étaient petits (et moins petits d'ailleurs), et qu'elle détenait d'une voisine américaine.

J'ai reçu la recette il y a peu, me suis empressée de la tester et l'ai refaite plusieurs fois depuis. Quel bonheur! Et un bonheur comme celui-là, ça ne se garde pas jalousement, ça se partage!

Ainsi donc, pour réaliser quelques délicieux cookies, il vous faudra:

250g de pépites de chocolat
1 œuf
1 tasse de beurre
2 tasses de farine
6 càs de sucre semoule
6 càs de cassonade brune
1 càc de bicarbonate
1 càc de levure chimique

Commencez par mélanger les ingrédients secs, à savoir la farine, le bicarbonate et la levure chimique. Réservez.

Travaillez ensuite les sucres avec le beurre bien ramolli, jusqu'à ce que le mélange soit crémeux. Ajoutez l'œuf préalablement battu, mélangez bien, puis incorporez la farine petit à petit (il se peut qu'il y en ai un peu trop, ajoutez ce que vous pouvez tant qu'il vous est possible de mélanger! Le bon dosage se situe entre 1 tasse 1/2 et 2 tasses). Ajoutez ensuite les pépites de chocolat.



A l'aide de deux cuillères, disposez des boules de pâte sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Attention, éloignez-les suffisamment parce que les cookies s'étalent allègrement pendant la cuisson. Faites cuire à 200°C pendant 8 à 10 minutes (en gros, dès qu'ils sont dorés sur les côtés, ils sont prêts!). Ne vous brûlez pas la langue en voulant les dévorer dès leur sortie du four, ce serait dommage… Attendez un peu, le temps "qu'ils prennent", et puis régalez-vous!


Bien entendu, une fois la pâte de base réalisée, vous pouvez laisser libre court à votre imagination pour agrémenter vos cookies. Je les apprécie particulièrement au chocolat blanc et abricots secs, mais aussi aux noix de pécan, ou même aux M&Ms…



Bon appétit!

mercredi 15 février 2012

Gyozas

La cuisine japonaise fait définitivement partie de ce que je préfère en matière culinaire. Et j'ai un petit faible pour leurs succulents raviolis, les gyozas. Ils ne sont pas compliqués à réaliser, mais c'est assez long à préparer. Il y a peu, pris d'une terrible envie de gyozas, mon cher et tendre et moi-même avons décidé d'en faire. Comme nous n'avons pas eu le temps d'aller chercher la pâte (qui ne se trouve que dans les épiceries asiatiques) et qu'une soudaine envie de gyozas ne peut pas attendre, j'ai décidé de la faire moi-même (après tout, ça ne doit pas être bien chinois… bon ok, j'arrête, c'est promis). J'ai trouvé la recette pour la pâte sur un blog sympa dont voici le lien: http://www.evacuisine.fr/archives/2011/03/09/20530802.html.

Honnêtement, si vous pouvez, achetez la pâte toute faite, la différence n'est pas immense, par contre le gain de temps est non négligeable! Mais si vous êtes courageux, suivez le lien ci-dessus, la recette est très bonne et facile à réaliser.

Pour la farce, (pour une quarantaine de gyozas) vous aurez besoin de:

300g de haché de porc
300g de chou blanc
4 ciboules
1 cuillère à soupe d'huile de sésame
4 cuillères à soupe de sauce soja japonaise
2 cuillères à soupe de saké
1 cuillère à café de sucre
1 œuf battu

Hachez le chou blanc finement ainsi que la ciboule. Mélangez avec la viande, incorporez ensuite les autres ingrédients. Réfrigérez au moins une heure avant de commencer à farcir les gyozas.


Prenez un cercle de pâte et humidifiez-en les bords. Placez une cuillère à café de préparation au centre et repliez le ravioli en deux. Pincez les bords en les plissant.



Dans une grande poêle, faites bouillir un peu d'eau, disposez-y quelques gyozas sur leur base, couvrez et laissez cuire 3 minutes. Retirez-les de la poêle, réservez, et poursuivez ainsi pour le reste des raviolis. Une fois les raviolis cuits, essuyez la poêle et faites-y chauffer un peu d'huile. Faites dorer les gyozas sur deux faces et faites égoutter sur du papier absorbant.


Dégustez bien chaud accompagné d'une sauce à base de sauce soja, vinaigre de riz, ail et gingembre.


Bon appétit!